Vous n'avez peut-être jamais entendu son nom, et pourtant : Simon Moullier, brillant vibraphoniste français, est l'un des jeunes talents prometteurs de la nouvelle scène jazz, devenu rapidement la coqueluche des clubs new-yorkais. Ce mercredi, il jouera en compagnie de Baptiste Herbin et son trio à Clermont Ferrand, dans le cadre du festival Jazz en Tête.
La rencontre avec le vibraphone
Il est assez rare qu'à l'âge de commencer la musique, le choix se porte pour le vibraphone. Pourtant, Simon Moullier est rapidement tombé sous le charme de cet instrument atypique, alors qu'il était au lycée. Un instrument dont il réinvente rapidement l'approche, grâce à son style complètement novateur et son timbre de voix unique.
La maîtrise du vibraphone permet à Simon de décrocher une entrée pour la prestigieuse école Berklee College of Music de Boston, où il obtient un diplôme de premier cycle. Poursuivant son chemin, il rejoint le Thelonious Monk Institute, un lieu de formation emblématique pour les grands talents du jazz, qui a vu sortir des artistes de renom tels Ambrose Akinmusire, Lionel Loueke ou encore Gretchen Parlato. Un premier pas pour sa future carrière internationale.
Un artiste déjà complet
Si Simon Moullier est un jeune artiste, il a déjà eu l'occasion de jouer avec certaines des plus grandes légendes du jazz, à l'image de Herbie Hancock, Wayne Shorter ou encore John Patitucci. Il a également partagé la scène avec des artistes tels que Danilo Perez, Miguel Zenon et Logan Richardson. Ces collaborations prestigieuses lui ont ouvert la porte dans des lieux à la renommée mondiale comme le Jazz at Lincoln Center à New York et le Sunside à Paris.
Avec son jeu à la fois innovant et ancré dans la tradition du jazz, Simon Moullier s'affirme comme un musicien complet, alliant maîtrise technique, sensibilité artistique, et engagement pédagogique. Un artiste à découvrir d'urgence, dans le cadre de Jazz en tête.
