L’incontournable festival Jazz à Sète propose une édition 2025 “premium”, avec des têtes d’affiche toutes plus incroyables les unes que les autres. L’objectif est simple : faire beaucoup mieux que 2024, puisque l’événement n’avait pas eu le succès escompté. L’actuel directeur et fondateur de Jazz à Sète, le compositeur et guitariste Louis Martinez, affirme que ce nouvel événement revêt de nombreux enjeux. Il explique :
"Tout d’abord, il faut effacer le semi-échec de 2024".
Et pour cause, l’affluence avait été catastrophique :
"Le contexte global explique cela, puisqu’il y a eu les élections, les Jeux olympiques, l’inflation, mais aussi la concurrence inhabituelle que nous ont fait d’autres festivals, qui ont fait le choix de décaler leurs dates pour éviter, justement, la collision avec les JO".
Et cette année, pour attirer un maximum de public, Jazz à Sète mise sur une programmation d’enfer !
Une programmation exceptionnelle !
À propos de l’édition 2024, le directeur artistique de Jazz à Sète évoque "une programmation peut-être un peu trop audacieuse" qui aurait dissuadé une grande partie du public : "Pour illustrer cet échec, rappelons qu’une seule soirée sur les six programmées a fait le plein. Le bilan financier du festival 2024 n’est pas terrible, mais on va s’en sortir". Ainsi, tout repose sur cette 30e édition, qui s’annonce riche en émotion :
"Ce 30e festival, qui est bien sûr un peu spécial, est composé de projets que l’on a aimé, et qui combleront les amoureux de la musique".
Et pour cause, Jazz à Sète prévoit des soirées en compagnie des plus grands noms du jazz, donnant lieu à un programme qui confirme le statut international du festival. Quoi qu’il en soit, cela devrait permettre à l’événement de retrouver son public :
"Cet échec nous a servis de leçon. Et comme nous voulions frapper fort pour les 30 ans de Jazz à Sète, nous avons mis les moyens".
Il est notamment question d’Avishai Cohen, Electro Deluxe, John Scofield, ou encore Melody Gardot. Louis Martinez assure :
"Nous proposons six soirées grand public de très haut niveau".
De quoi mettre l’eau à la bouche des plus grands amateurs de jazz !
