Avez-vous déjà entendu parler de Rhinôçérôse ? Que vous soyez un amateur de jazz ou de musique électronique, leurs morceaux sont faits pour vous ! Originaire du Sud de la France, et plus précisément de la ville de Montpellier, ce groupe se forme en 1997. En effet, il est composé de Patou Carrié et Jean-Philippe Freu. Cette fois-ci, le duo est de retour avec un septième album, intitulé “Psychôanalysis”, marqué par une nouvelle collaboration avec le producteur Vincent Leibovitz. La sortie de ce disque est prévue pour le 11 octobre 2024, et il semblerait qu’il nous réserve bien des surprises. Et pour cause, nous aurons la chance de découvrir des morceaux éclectiques, mais aussi des invités notables. Il est question de Jessie Chaton, Bnann Watts, ou encore Benjamin Diamond. Composé de douze titres, l’album allie innovation et nostalgie. Mais une chose est sûre : il promet des Fêtes de fin d’année sur le dancefloor. En outre, Rhinôçérôse a fait découvrir l’une des pistes de ce disque au public. Le titre, intitulé “Aware” commence déjà à faire un peu de bruit. D’autant plus que son clip a une saveur particulière.
Une collaboration unique
Effectivement, le clip de la chanson “Aware” a été réalisé dans des conditions très spéciales, puisqu’il est le fruit du travail de trois étudiants montpelliérains. Ces derniers sont inscrits en première année du Bachelor “Game art et design” de l’école Objectif 3D. À l’occasion de la sortie de ce nouveau titre, Rhinôçérôse a décidé de prendre contact avec l’école. Le groupe souhaitait obtenir une vidéo de quatre minutes, laissant apparaître un protagoniste, marchant dans la ville. Cela devait impérativement représenter une évolution vers un état d’esprit plus positif. Néanmoins, les consignes étaient claires : le clip devait impérativement être prêt au bout de trois mois. Afin de respecter cette contrainte de timing, Objectif 3D a décidé de créer ce clip sur Unreal Engine, un moteur de rendu en temps réel. Il a donc permis de sortir la production en qualité optimale, avec un temps de rendu inégalable. Finalement, le gaming est aussi l’origine de projets, considérés comme “cinématographiques”. Un travail phénoménal a été réalisé autour de la ville et des bâtiments. Des textures, des lumières, mais aussi des éléments en référence à la carrière de Rhinôçérôse ont été apposés. Par la suite, il a fallu intégrer les personnages. Pour cela, une séance de motion capture a été mise en place avec les membres du groupe. L’objectif était, bien évidemment, de coller au plus proche de la réalité. Il est vrai que la motion capture est indispensable pour y parvenir. Elle permet de récupérer la démarche, les gestes et les mimiques d’une personne réelle, pour la recréer en 3D, à l’aide de combinaisons remplies de capteurs. Finalement, ce projet est l’œuvre d’un collectif, puisque chacun a mis sa main à la patte. Et le résultat est bluffant ! Qu’en pensez-vous ?
