Après une soirée pluvieuse mais extrêmement réussie vendredi 6 septembre, l’Albret Jazz Festival réunissait plus de 2 000 festivaliers pour continuer la fête ce samedi. Et le soleil était enfin au rendez-vous. Les conditions étaient donc toutes au vert pour que l’événement se déroule dans les meilleures conditions. Six concerts étaient programmés tout au long de la journée. Le quartet Minor Swing a ouvert le bal à partir de midi, avec des morceaux de jazz manouche. Après le déjeuner, le rythme s’est accéléré, avec l’arrivée du trio Jive Machine et de son répertoire swing, à la fois entraînant et rafraîchissant.
Les États-Unis à l’honneur, avec Earth Wind and Fire Experience
Direction les États-Unis ! Dans un premier temps, Little Sadie Band a plongé le public dans le Far West, avec une ambiance western complètement assumée. Par la suite, les spectateurs ont pris la direction d’un club new-yorkais des années 1940. Mamz’elle et ses boys ont rempli la piste de danse, dès les premiers accords. La chanteuse et ses quatre musiciens ont joué certains grands standards du jazz de l’époque, mais aussi du boogie-woogie. De quoi ravir les amateurs du genre et les nostalgiques d’un autre temps ! Mais l’arrivée d’Earth Wind and Fire Experience semble réellement être l’événement du week-end. Créé par Al McKay, le guitariste du groupe originel, ce collectif fait danser toutes les générations, depuis les années 1970. Qui n’a pas l’image d’Omar Sy, dansant face à François Cluzet, dans le film Intouchables, lorsqu’il en entend parler ? Dès les premières envolées des quatre cuivres présents sur scène, la foule s’est laissée emportée par le rythme. Les accords funk des guitares ont donc créé une ambiance inoubliable. Un week-end dont nous nous souviendrons longtemps !