Le jazz et la soul ont-ils leur place aux Jeux Olympiques ?

Le jazz et la soul ont-ils leur place aux Jeux Olympiques ?
Ils ont déjà résonné lors des JO.

Une question prégnante...

Le jazz est synonyme de d’improvisation, d’innovation, d’inventivité, d’ouverture, de créativité, de collectif. Des valeurs qui se reflètent dans celles des Jeux Olympiques. Que dire de la soul ? Que cette musique qui nous touche au cœur, nous enlace, nous embrasse au grès de nos joies et de nos peines, est quant à elle le pendant du débordement de nos émotions qui accompagnent les victoires et les déceptions de nos champions. Le jazz et la soul ont souvent résonné lors des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques, dans le monde entier.

En 1984, les JO de Los Angeles, se refermaient tendrement, lovées dans le velours de la voix de Lionel Richie qui donna une mémorable version de son tubesque "All night long". En 1996, à Atlanta, celle que la presse musicale surnommait l’impératrice de la soul, sept fois récipiendaire d’un Grammy Award, la chanteuse Gladys Knight, native de Géorgie, reprenait "Giorgia On My Mind" de Ray Charles lors de la cérémonie d’ouverture des JO. The Genius, né sur les mêmes terres, avait en 1979 offert ce titre à la Géorgie qui en fit alors son hymne d’Etat. Stevie Wonder sera l’une des plus belles surprises de la cérémonie de clôture de ces mêmes Jeux Olympiques d’Atlanta. Il montera sur scène pour chanter : "Imagine", l’hymne pop de la paix écrit par John Lennon. "Imagine" que choisira aussi John Legend en 2021 pour la cérémonie d’ouverture des Jeux de Tokyo. En 2002, à Salt Lake City, le trompettiste et compositeur Wynton Marsalis, imposera son swing lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques d’hiver.

Le jazz et la soul ont bien sûr toute leur place aux JO en portant haut la flamme des valeurs olympiques du respect, de l’amitié et de l’excellence et des valeurs paralympiques, de la détermination, de l’égalité, de l’inspiration et du courage.