Chronique du Festival International de Jazz de Montréal #3 Mercredi 3 juillet

Chronique du Festival International de Jazz de Montréal  #3 Mercredi 3 juillet

On vous raconte l'événement de l'intérieur.

Claude Nougarou disait chanter devant un mur d’humanité lorsqu’il observait depuis la scène de Jazz à Vienne, le public assis sur les gradins du théâtre antique. A Montréal, c’est à un océan d’humanité que nous faisons face et dans lequel on plonge en arrivant à chaque concert de la place des Arts. Un océan imaginaire que le fleuve Saint Laurent viendrait longer après avoir quitté les Grands Lacs.

A Montréal, le soir, dans les rues, on est marqués par la quiétude, la sérénité, le calme qui se dégagent. Les flâneurs, les touristes, les spécialistes du jazz, les équipes du festival, les familles, les enfants, ils sont debout devant les scènes de concerts, assis dans les espaces verts pour terminer un pique-nique avant le live, à déambuler d’un spot à l’autre, sans oublier les danseurs dans les kiosques. Toutes et tous ne semblent avoir qu’une seule envie : vivre ensemble, collectivement dans la joie et la tranquillité un moment de fête, au son du meilleur du jazz de la planète programmé pendant deux semaines. Les milliers de spectateurs circulent dans les rues et sur les places dans une fluidité facilitée par des parcours dessinés par les équipes du festival toutes professionnelles et soucieuses du bien-être du public.

Le Festival International de Jazz de Montréal, est aussi et avant tout un art de vivre ensemble et un art de partager avec tous des moments de joie.

Ce soir Norah Jones et Erik Truffaz joueront le meilleur de leur musique face à cet océan d’humanité.