Jean-Paul Artero, directeur artistique de Jazz sous les Etoiles : "Avec le jazz, c'est bien aussi d'avoir un écrin"

Jean-Paul Artero, directeur artistique de Jazz sous les Etoiles : "Avec le jazz, c'est bien aussi d'avoir un écrin"
La manifestation se déroule du 1er au 6 juillet.

Et ceux de Jazz sous les Etoiles sont extraordinaires.

Cette année, Jazz Radio est partenaire du festival Jazz sous les Etoiles dont c'est la sixième édition. La manifestation se déroule du 1er au 6 juillet. Pour le présenter, nous avons interrogé Jean-Paul Artero, son directeur artistique qui nous a notamment confié que "depuis quelques années, on essaie de faire quelque chose qui soit assez grand public, qui soit assez large pour intéresser beaucoup de monde". L'objectif est encore une fois clairement réussi.

Pouvez-vous nous décrire les lieux où se passe les concerts ?

Avec le jazz, c'est bien aussi d'avoir un écrin. Nous avons des écrins extraordinaires. Les deux premiers jours, on a le château de Bouc-Bel-Air qui domine tout le village et donc la scène permet de voir tout le panorama de la Provence qui est autour. C'est magnifique. Le cadre nous met dans une ambiance propice à écouter et à nous régaler avec la musique. Et comme la température va être bonne, ce sera parfait ! Après, il y a les jardins d'Albertas qui sont vraiment des pépites extraordinaires. On utilise les jardins en deux parties séparées. Il y a la scène Ségiran qui est la partie la plus basse où on va avoir China Moses par exemple et puis, on a la scène des Tritons qui est à côté d'un bassin où l'on trouve des tritons et un jardin à la française un peu provençal puisqu'il s'est adapté aux conditions climatiques. Sur scène, on aura le Celtic Social Club, Thomas Dutronc et Candy Dulfer le troisième soir. 

Vous êtes musicien, directeur d'un club de jazz et directeur artistique de ce festival. Comment avez-vous défini la programmation ?

Il y a d'abord une question de budget. Ensuite, l'objectif, c'est de faire grimper ce festival afin qu'il devienne le festival de la région d'Aix-en-Provence. C'est la position de la municipalité de Bouc-Bel-Air qui veut être la ville jazz de notre région et du pays d'Aix. Bouc-Bel-Air remplit très ce rôle également dans l'année puisqu'il y a aussi des concerts de jazz qui sont organisés. Pour la programmation, on essaie de tout avoir. Il y a la qualité musicale qui plait aux amateurs. Il y a aussi le cadre qui fait que l'on peut venir en famille. Il y a de la restauration sur place, le cadre est champêtre, c'est très très sympa. On a China Moses en quintet, Thomas Dutronc qui propose de la musique swing et manouche ou encore Candy Dufler qui est plus funk. C'est varié et tout le monde peut y trouver son compte !

Il y a aussi un concert au Hot Brass qui fait partie de la programmation du festival ?

Oui. C'est une des salles du festival qui reçoit Angie Wells, une chanteuse américaine qui vient avec le quartet de Raphaël Lemonnier. Nous sommes très contents de l'accueillir. C'est une artiste pleine de délicatesse et de qualité musicale. C'est une très belle représentante du jazz vocal. Le Hot Brass a un an alors que le nom a 45 ans. Le développement immobilier nous a obligé à changer de lieu. Donc, nous sommes dans le sud d'Aix où nous avons un beau parking et pas de voisins. On peut donc accueillir une bonne centaine de personnes pour garder un certain confort d'écoute et acoustique.

Propos recueillis par Benoit Thuret

Texte écrit par Grégory Curot