Pendant une semaine, Jazz Radio a vécu au rythme trépidant de New York. Dans une première chronique, diffusée sur nos ondes mais que l'on vous repartage ici, on s'est intéressé aux liens forts qui existent entre la musique jazz et la ville, concentrés dans une industrie qui a fait et continue de faire les beaux jours de cette musique. Mais, sans tomber dans le cliché, New York c'est aussi les clubs de jazz, des plus grands aux bouis-bouis où sont passés de très nombreux artistes. Evidemment, on les imagine sombres, enfumés, un verre d'alcool fort à la main. Dans la rue, il fait nuit et de la fumée s'échappe d'une plaque d'égout... Oui, oui, on y est...
New York est assurément LA ville des clubs de jazz pour les fans de cette musique. New York compte une cinquantaine de clubs et certains sont devenus mythiques. On les voit dans les films, les séries, on imagine facilement leur ambiance, leur cadre. Un peu de fumée, une lumière tamisée, des petites tables de couples amoureux éclairées au photophore, à proximité de la scène, sur laquelle se produit un héritier de Charlie Parker ou Miles Davis. Le Blue Note est bien sûr le premier qui nous vient à l’esprit ou le Birdland dont le nom est justement un hommage au saxophoniste Charlie Parker surnommé Bird. Et puis, il y a le Village Vanguard, club iconique où John Coltrane et Bill Evans ont enregistré des albums live inoubliables.
Les clubs de Jazz new yorkais sont pour la plupart situés à Greenwich Village ou Harlem, quartier considéré par beaucoup de jazz fans comme la mecque du jazz, comme son épicentre, une histoire que l'on va conter également.