C'est le festival incontournable pour les amoureux du jazz, du blues et de la soul. Depuis 1979, le festival offre chaque année plus d’une cinquantaine de concerts dans une trentaine de communes différentes, entre la métropole de Saint-Étienne et la métropole de Lyon.
Une belle programmation encore cette année
Cette année encore, de nombreux artistes de différents horizons s'entremêlent et se rejoignent sur une même scène afin de faire résonner le jazz, le blues et le gospel pendant trois semaines consécutives.
Le public du Rhino Jazz Festival pourra notamment retrouver, parmi la trentaine d'artistes présents :
- "Deadjazz", le dernier projet des frères Belmondo, avec des morceaux autour du groupe mythique Grateful Dead;
- Le merveilleux groupe de gospel des Soulshine Voices;
- Jimi Hendrix au féminin et Thomas Naïm;
- Kareen Guiock Thuram reprenant du Nina Simone;
- L'hommage de Jean-Michel Bernard à Lalo Schifrin;
- Et une multitude d'autres belles surprises...
L'histoire du symbole du rhinocéros
Créé par le peintre Jacques Barry, le rhinocéros est devenu la mascotte de l'évènement. Pour Jean-Paul Chalazon, c'était une évidence :
"Ce qui m’a plu, c’est la bestiole elle-même, sa force, la puissance qui s’en dégage. Entendant les concerts en même temps que je voyais ces rhinocéros, il y avait comme une évidente similitude. Je me suis donc empressé de proposer à Jacques Barry de concevoir l’affiche du festival suivant avec un rhinocéros."
Une évidence partagée par le peintre, pour qui il ne pouvait pas y avoir meilleure représentation ce qu'est le jazz :
"Il y avait ce côté caisse de résonance et la mise en scène de cet animal africain pour représenter une musique noire. Comme le jazz, le rhinocéros plonge ses racines dans un passé lointain , avec au final cette impression de toucher à quelque chose d’éternel."