Wahou. Wahou ! Wahou !! On aurait pu s'arrêter là pour décrire ce que l'on a ressenti lors du concert de Jalen Ndonga au Café de la Danse à Paris ce jeudi 9 novembre. Impressionnant de maitrise, celui qui a sorti le remarqué et remarquable "Come Around and Love Me" le défendait dans une salle parisienne pleine à craquer. Et, d'entrée de jeu, il a su, par la maitrise de sa voix, celle de sa musique et du tempo à donner à sa soul mélodieuse embarquer le public dans un voyage chaud et lumineux. Une chose qui ne trompe pas, il a joué environ 1h15 et quand il est sorti de scène, on s'est surpris à se dire : "Déjà ?!"
Durant ce laps de temps, on a aussi découvert un guitariste de talent et ce que l'on pensait de lui, à savoir qu'il nous faisait penser à Marvin Gaye dans ses jeunes années, s'est totalement confirmé. Grâce à sa voix puissante et claire qu'il utilise comme un véritable instrument, la faisant monter et descendre au gré de ses envies et de ce que demande ses morceaux, il nous a réchauffé le coeur et l'âme. Il nous a transporté dans une autre dimension, celle du plaisir, de la joie, du bien-être. Car oui, ce sont exactement les sentiments que procurent la musique de Jalen Ndonga qui venait en France pour la première fois.
Accompagné par trois musiciens, un pianiste, un bassiste et un batteur, il tient sa scène et son set est carré. Pas une note de travers, tout tombe juste et ceux qui l'accompagnent sont au diapason. Ça joue serré, ne laissant que peu de place à une certaine folie qu'on s'est surpris à pourtant appeler de nos voeux. Non pas qu'il semblait tendu ou stressé, mais, et c'est sans doute le seul bémol d'une soirée parfaite, ça manquait peut-être d'un peu plus de liberté et/ou d'improvisation. Attention, on cherche la petite bête parce qu'en réalité, c'était tellement juste que ça en était impressionnant. Et c'est aussi grâce à cela que Jalen Ndonga a littéralement transporté une salle sous le charme.
Vous savez quoi ? On a déjà hâte qu'il revienne pour retourner le voir. Ce n'est pas une attitude mais une vraie envie. Quand on vous dit que c'était bien, très bien même, on n'en rajoute pas et on vous encourage à aller l'applaudir si jamais il venait à passer près de chez vous.
Grégory Curot