Trois ans après "BOY", Jesper Thorn revient avec son troisième album : "Dragør". Le bassiste danois rend ici hommage à la ville où il a grandi au Danemark. Le disque porte d’ailleurs son nom et embarque l’auditeur dans un voyage au coeur de son enfance, démêlant "ses pensées et ses conflits les plus intimes", apprend-on dans un communiqué.
Dès l’introduction, un vent fort vient faire frissonner quiconque écoute ce morceau ,"About Father and Sons". Un titre qui possède un côté très doux, contrebalancé par un sentiment obscur. Une musique qui "reflètent la relation émotionnelle turbulente de Thorn avec sa vile natale". Une certaine lumière fait son apparition au deuxième titre du projet, "Boy". Preuve de son amour partagé pour "Dragør".
La relation avec son père, sa naissance prématurée, Jesper Thorn met ici en musique son enfance, accompagné du même orchestre que son précédent projet : Marc Méan au piano, Tobias Wiklund au cornet, Andreas Bernitt au violon et à l'alto et Cecilie Strange au saxophone ténor. Un quintette qui se connaît bien et qui peut s’exprimer aisément sur les mélodies du bassiste danois, dégageant ainsi une "harmonie mélancolique" où chacun "peut transmettre ses propres impressions et sentiments" sur la forte histoire derrière cet album. "Dragør" est "d'une beauté inébranlable avec une complexité et une obscurité" intrigante, plongeant totalement l'auditeur dans le passé de Jesper Thorn, dans le froid de cette ville danoise.