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Veronica Swift pousse les limites du jazz dans son nouvel album éponyme

Veronica Swift pousse les limites du jazz dans son nouvel album éponyme
"Même si je suis profondément ancrée dans sa tradition, ce n’est pas vraiment ma musique", confie Veronica Swift.

Dans son nouveau disque, la chanteuse américaine explore les sonorités.

Son dernier album remonte à il y a deux ans. Veronica Swift dévoilait "This Bitter Earth", un deuxième disque de reprises où la jeune chanteuse âgée de 27 ans à l’époque, explore le jazz sous toutes ses formes. Alors qu’elle passera la barre des 30 ans l’année prochaine, la jeune artiste américaine dévoile un album éponyme le 15 septembre dernier. Un projet où elle s’affirme et ne se montre pas qu’en chanteuse de jazz. Onze morceaux où elle navigue entre les genres et les discographies, toujours en gardant cette fibre jazz qu’elle connaît si bien.

"Je suis chanteuse de jazz depuis mon enfance, dit-elle dans un communiqué. Mais ce que je ne montre pas souvent, c’est que même si je suis profondément ancrée dans sa tradition, ce n’est pas vraiment ma musique. J’ai toujours voulu chanter du rock. C’est le jazz, avec la soul notamment, qui a nourri ma passion pour la musique, mais je voulais faire mes choses à ma manière". Elle reprend alors Queen et le célèbre "The Show Must Go On" qu’elle agrémente de sonorités cubaines. Elle chante aussi en français sur "Je veux vivre" et en portugais, sur la bossa nova de Vinícius de Moraes et Antônio Carlos Jobim : "Chega de Saudade".

Elle poursuit : "Les genres que j’explore en dehors du jazz n’enlèvent rien à ma musique. Ils lui apportent une valeur ajoutée. Je vais continuer à chanter du jazz. Je suis chanteuse de jazz et cela ne changera pas. J’espère simplement que cet album aidera les gens à accepter chaque partie d’eux-mêmes pour qu’ils n’aient pas peur d’exprimer qui ils sont véritablement. Il n’y a rien de mal à avoir un million de visages". Une musique multi-facettes que Veronica Swift nous montre si bien dans ce nouveau projet éponyme, qu’elle clôture avec une impressionnante reprise punk de "Don’t Rain On My Parade", titre mythique de la comédie musicale "Funny Girl" dans laquelle on retrouve Barbra Streisand en 1964.