Après un single remarqué, Elia Orson présente son premier EP "Insane" attendu pour le 14 avril prochain. À travers ses textes, écrits en anglais, la chanteuse évoque ses démons passés, parle de santé mentale et d’émancipation. L’auteure-compositrice originaire de Marseille déroule une pop-soul au service d’une voix puissante et subtile. De la ballade piano-voix au groove R&B, ses mélodies planantes et singulières créent une ambiance quasi-cinématographique comme on a déjà pu le découvrir dans le premier single issu de ce projet, "Am I A Fool". Et vous pourrez également découvrir cet opus en live puisqu'Elia Orson se produira aux Docks 40, à Lyon, à l'invitation de Jazz Radio, le 17 mai prochain.
Quand elle a commencé à chanter, Elia Orson savait qu'elle avait trouvé un sens à sa vie.
Adolescente, elle est bercée par les voix de Amy Winehouse, Michael Jackson, Beyoncé. La soul et le R&B accompagne ses premiers textes. La jeune artiste cherche à exprimer sa sensibilité, ses peurs et ressens plus que jamais le besoin de faire entendre sa voix.“J’ai eu un ressenti physique, dit-elle en mettant sa main sur son cœur, j’ai commencé à chanter et j’ai su que j’avais trouvé ma voie”.
C’est à peu près à cette époque qu’elle découvre Etta James.
“Ma grand-mère m’avait offert des disques d'Ella Fitzgerald, et on écoutait beaucoup de jazz à la maison, mais entendre Etta James chanter “At Last”, ça a été une révélation. Je pouvais chanter toutes les notes, c’était tellement confortable, j’avais l’impression d’être à ma place. Ça a été un grand moment d’émotion”.
Elia commence à chanter dans des bars et à se produire dans des petites salles. Elle intègre une école de jazz, dans laquelle elle suit deux ans de cours et peaufine sa pratique. Peu de temps après, elle rencontre Ben Rando, à son contact se crée une alchimie qui lui ouvre la porte à l’écriture de nouveaux textes. En synergie avec celui qui deviendra son arrangeur et producteur attitré, elle compose alors de nouvelles mélodies et prend le parti-pris d’écrire et de chanter en anglais.
"C’est la langue du jazz et de la soul, celle qui sonne le mieux avec les mélodies que j’ai toujours connues, qui m’ont formées, qui m’ont accompagnées”...
Une belle découverte que l'on a hâte d'entendre en live aux Docks 40 dès le 17 mai !