Ce qui a de bien quand on est partenaire d'un projet, comme c'est le cas ici avec le nouvel album de Thomas Lauderdale, c'est qu'on la chance de l'écouter avant sa sortie, prévue ici pour le 19 mai. On ne dit pas ça pour en rajouter mais pour vous expliquer ce que vous allez pouvoir écouter et découvrir dans cet opus lorsqu'il sera disponible.
Rappelons déjà que Thomas M. Lauderdale, fondateur de groupe Pink Martini, sort "Meat The Pilgrims", une collaboration très attendue avec les Satan's Pilgrims, les légendes du surf rock de Portland dans l'Oregon. Pour la petite histoire, ce disque a été enregistré en 1996 en même temps que "Sympathique", le premier album de Pink Martini. Il sortira enfin le 19 mai prochain. Et il aura fallu la pandémie et le confinement, arrêtant net tous les projets de Lauderdale pour que celui-ci y repense et décide d'y mettre la touche finale. Il réenregistre donc certaines parties de piano avec son ingénieur du son, fait appelle chœur de chambre de l’université de Portland pour enregistrer certaines parties chorales, invite d'autres artistes et remixe onze morceaux. Le résultat est une réinterprétation de standards populaires comme "Rhapsody In Blue", "Malaguena" ou encore "Night and Day" et de classiques de surf rock accompagné par son piano à queue.
Dans le dossier de présentation qui accompagne le projet, Thomas M. Lauderdale explique la genèse de cet album.
“Par une chaude soirée d’été en 1993, j’ai vu les Pilgrims jouer, et je suis tombé amoureux de ces jeunes musiciens vêtus de capes qui jouaient d’incroyables instrumentaux surf. Je me suis rendu dans les coulisses pour leur proposer d’enregistrer une version surf de “Rhapsody in Blue”, et nous avons commencé à travailler ensemble. Cet album est le symbole concret d’une époque marquée par un optimisme débridé et un esprit de collaboration artistique dans l’histoire culturelle de Portland”.
Un mélange explosif entre deux styles bien différents qui s'harmonisent pourtant très bien et offre de très belles versions de morceaux que l'on connaît pourtant bien. Le piano classique et le surf rock n'auraient certainement jamais dû se rencontrer, non seulement ils l'ont fait et on peut vous affirmer qu'ils ont eu raison !
