Avec son premier album éponyme, Gabi Hartmann a étonné tous les observateurs. Dès sa sortie, son disque s'est emparé de la première place du classement des meilleurs ventes d'albums de jazz en France. Alors qu'on la pensait américaine, on découvre que la chanteuse est une jeune artiste parisienne de 31 ans qui s'est fait connaître par la qualité de ses titres, de son interprétation et de la douceur qui se dégage de chacun de ses concerts. Dans Le Parisien, elle explique que tout s'est débloqué quand elle a rencontré l’auteur-compositeur-interprète, guitariste et producteur américain Jesse Harris qui a notamment collaboré avec Norah Jones ou Melody Gardot.
"Mon projet solo a vraiment pris naissance avec lui en 2018. Un compositeur brésilien m’avait invitée à New York pour chanter sur son disque en portugais et en studio, j’ai rencontré Jesse qui venait jouer du banjo…"
Interrogé lui aussi par le quotidien, le producteur raconte qu'il a immédiatement été séduit :
"J’ai immédiatement aimé la voix de Gabi. C’est très rare et unique d’écouter une chanteuse française si bonne. J’ai beaucoup aimé ses chansons brésiliennes, car j’ai aussi passé beaucoup de temps au Brésil et j’adore cette musique. En plus, elle joue très bien de la guitare et écrit de très belles choses."
Une rencontre salutaire pour Gabi Hartmann qui lui a notamment permis d'enregistrer son premier disque.
"J’avais un répertoire en bordel et je bricolais à Paris pour enregistrer avec mes potes musiciens. Jesse m’a proposé de réaliser mon premier disque et d’enregistrer dans les meilleurs studios new-yorkais. Cet album est né sur plusieurs années et réunit toutes mes influences, du Brésil à l’Afrique du Sud, d’Henri Salvador à Miriam Makeba…"
Gabi Hartmann voit plus loin encore
Gabi Hartmann joue du piano, de la guitare et des percussions et a été prise en affection par Melody Gardot qui la conseille et lui a permis de faire sa première partie sur la scène de l'Olympia. Celle qui adore "le jazz et la soul des années 1960, Otis Redding, Aretha Franklin" ne veut pourtant pas être étiqueté trop vite.
"Je suis évidemment hyperheureuse d’être première du top jazz, mais je ne fais pas du jazz pur. Et j’écoute de tout, de Rosalia à Billie Eilish… À l’avenir, j’aimerais ne pas me cantonner à ce réseau et pouvoir jouer devant tous les types de public. Et je rêve de tourner à l’étranger…"
Nul doute que si elle continue sur cette lancée, cela devrait arriver très vite !