Alors que le groupe Electro Deluxe, devenu une référence du jazz français (ils ont même été nommés Groupe de l'année aux Victoires de la Musique 2017), vient de sortir un tout nouveau projet au mois de février, baptisé "Next", le chanteur James Copley était de passage chez Jazz Radio, où on en a profité pour lui poser quelques questions au sujet de son groupe et de la manière dont ils ont abordé leur travail sur ce nouveau disque.
Electro Deluxe vient de sortir un septième album, “Next”. J’ai l’impression, notamment avec ce que j’ai pu lire dans la presse, que cet album est une forme de retour aux sources, aux racines d’Electro Deluxe, au niveau de l’écriture notamment ?
“Je ne sais pas qui a dit ça. Parce que nous on met toujours nos mains dedans. C’est vrai sur le dernier album on avait confié une partie à 20syl de C2C parce qu’on avait l’envie d’avoir un regard un peu différent sur notre son et notre musique. Mais c’était l’une des seuls fois qu’on confiait notre musique à quelqu’un d’autre. On est toujours les mains dedans, on écrit tout, on fait tout à cinq. C’est un peu long car il faut que ça nous plaise à tous les cinq. Ça veut dire que pour toutes les chansons d’Electro Deluxe on est tous les cinq auteur et compositeur. On est soigneux avec nos œuvres.”
La musique et les paroles vous écrivez tout, tous ensemble ?
“Les paroles, c’est moi qui raconte les histoires. Mais les idées viennent de chacun. On est une petite famille alors il y a beaucoup d’engagement, d’amour dans ce qu’on fait. On se fait vraiment confiance les uns les autres.”
Sur cet album “Next” il y a des invités de prestige, candy dulfer, Nils Landgren, fred wesley. Comme on contact des pointures pareil ?
“L’histoire avec Candy est un peu rigolote. Pour mon anniversaire, ma femme qui est hollandaise m’amené voir candy dulfer aux pays bas. Après le concert me dit d’y aller, d’aller lui parler. Alors j’ai acheté un vinyle alors que j’ai même plus de platine et puis je suis allé la voir, elle a signé, et puis ma femme me poussait elle me disait “dis lui”. Alors Candy s’est retournée et elle m’a demandé si j’étais musicien, je lui ai répondu que j’avais un groupe basé à paris, Electro Deluxe. Et puis là, elle m’a dit qu’elle adorait. Rien que de vous raconter ça j’ai la chair de poule. C’est une des mes idoles, une de mes héros. Je lui ai demandé comment elle nous connaissait et en fait elle a une station de radio en Hollande et elle nous programme depuis un moment, elle adore notre musique. On a échangé nos contacts et ça a commencé comme ça.”
Candy Dulfer était d’ailleurs avec le groupe sur la scène du Trianon à Paris le 3 avril dernier.
Propos recueillis par Benoit Thuret
Texte : Matthias Denis
