Sa place au soleil du blues, Manu Lanvin, se l’est frayé aisément grâce à une voix éraillée à souhait, un charisme à toutes épreuves et des riffs façon montagnes russes dont on ne redescend jamais vraiment. Accompagné sur scène par les Devil Blues, Jimmi Montout manie à merveille la batterie et Gabriel Barry maintient le swing grâce à sa fidèle contrebasse. Après cinq albums à son actif et des collaborations tremplins, comme celles avec Neal Black, Calvin Russell et Paul Personne ; « Sons of The Blues » est le dernier bijou bluesy du frenchy. Un opus qui se place dans la veine de « Mauvais casting », son prédécesseur ; un blues roots survitaminé, la guitare omniprésente cris à tout va ses souffrances à coup de brillants solos. Le son rock « fifties » déjà infiltré dans leur musique suinte d’autant plus avec l’apport de cuivres dans certains morceaux.