Le drame de la Nouvelle-Orléans a été particulièrement meurtrier, faisant 14 morts et de nombreux blessés. Parmi eux, beaucoup de jeunes avaient moins de 30 ans. Au volant du véhicule qui a foncé dans la foule sur Bourbon Street, se trouvait Shamsud-Din Jabbar, un ancien militaire américain. Ce dernier a été tué lors de rafales de tirs, échangées avec les forces de l’ordre. Selon le FBI, l’individu avait affirmé avoir rejoint l’organisation terroriste Daech. Néanmoins, la Nouvelle-Orléans a fait le choix de ne pas se laisser abattre. Pour le président des États-Unis, Joe Biden, ce retour à la normale montre "l’esprit formidable de la Nouvelle-Orléans". Il ajoute, lors d’une conférence de presse donnée à la Maison Blanche :
"On ne peut pas le défaire. Vraiment pas. Et nous le voyons aujourd’hui".
En effet, il est nécessaire de maintenir l’activité économique et touristique de la ville. Cependant, les dispositifs de sécurité ont été renforcés, tout comme la présence de la police, déployée par les autorités locales et fédérales.
Mémorial improvisé, jazz dans les rues...
— BFMTV (@BFMTV) January 3, 2025
Après l'attaque à La Nouvelle-Orléans, les hommages se multiplient sur Bourbon Street pic.twitter.com/PYmKo5qMbi
Le jazz mis à l’honneur
Il est vrai que le "French Quarter" de la Nouvelle-Orléans est un véritable symbole de la musique jazz. De manière générale, les rues ont toujours vibré aux sons des trompettes et des saxophones. Finalement, Bourbon Street est une fête permanente. Et malgré la violence des faits, il semblerait que le jazz ait remporté la partie. Connu pour son sens de la fête, ce quartier français continue de bouger au rythme des multiples clubs de jazz qui le sillonnent. Toutefois, cette fois-ci, le genre permet, avant toute chose, de rendre un vibrant hommage aux victimes de ce tragique événement. À l’entrée de la rue, quatorze roses jaunes ont donc été placées le long d’un mur, permettant aux passants de se recueillir, toujours en musique, à l’image de la Nouvelle-Orléans telle que nous l’avons toujours imaginé.