Noël avec Jazz Radio : plus que 6 jours avant le lancement des hostilités !
On vous en parlait dans notre calendrier de l'avent d'hier : il ne se passe pas que de jolies choses au moment des fêtes de Noël. Et de certains drames naissent parfois des titres devenus emblématiques, à l'image de la chanson "White Christmas", un morceau incontournable des fêtes de fin d'année.
En 1924, le compositeur américain Irving Berlin tombe sous le charme de la belle Ellin Mackay, et entre eux, c'est comme une évidence. Très vite, ils se marient, bien que tout le monde s'oppose à cette union, et deux enfants viendront au monde : Mary et Irving Junior. Malheureusement, ce dernier perdra la vie trois semaines après sa naissance, le 25 décembre 1928. De cette douleur, Irving écrira une chanson qui reflète sa profonde mélancolie suite à la perte de son enfant en 1940. D'abord interprétée par Bing Crosby, la chanson sera reprise par une immense star de l'époque, un certain... Louis Armstrong.
Case numéro dix-huit : Louis Armstrong donne une leçon de jazz avec "White Christmas"
Armstrong était un spécialiste de la reprise, capable de revisiter tous les plus grands standards en leur apportant une touche unique, et "White Christmas" ne fait pas exception à la règle. En choisissant d'enregistrer ce titre dans les années 50, Armstrong a contribué à élargir l'attrait des chansons de Noël dans le jazz, un phénomène qui était encore assez marginal à l'époque.
Avec son timbre chaleureux et son approche jazz distinctive, Louis Armstrong a insufflé une nouvelle vie à ce morceau nostalgique et plein de douleur, renforçant sa popularité auprès d'un public diversifié. Ainsi, "White Christmas" par Armstrong n’est pas qu’une reprise, mais une réinvention qui a marqué l’histoire musicale et élargi la tradition des fêtes.
Aujourd'hui encore, "White Christmas" reste l'un des titres de Noël les plus repris, notamment par Elvis Presley, Otis Redding, Johnny Cash, Michael Bublé, ou plus récemment, de Norah Jones.
