Déclaration d'amour à la vie, et à Django Reinhardt
Il chantait déjà son amour pour cette musique en 2007, avec son titre "Comme un manouche sans guitare". Mais aujourd'hui, Thomas Dutronc confirme tout son attachement au jazz manouche en revenant avec son sixième album studio, "Il n'est jamais trop tard". Empreint de ce que l'artiste qualifie de "vibrations postiives", cet album sort trois mois après la disparition de la mère de Thomas Dutronc, la chanteuse Françoise Hardy. Comme un dernier hommage, cet album célèbre l'amour et la vie, avec une touche d'humour "dutronesque", caractéristique chère à la musique de Thomas, mais aussi de son père, Jacques Dutronc.
L'occasion pour l'artiste de célébrer les accords si caractéristiques des guitares manouche et de rendre hommage à une de ses idoles, icone absolue du genre, Django Reinhardt, qu’il considère comme un génie au même rang que Bach ou Mozart. Pour Thomas Dutronc, le jazz manouche est bien plus qu'un genre musical : c'est une musique fédératrice, capable de rassembler tout le monde, et surtout une source de créativité inépuisable.
Thomas Dutronc, manouche converti avec sa guitare
Plus lumineux, personnel et chaleureux, Il n'est jamais trop tard se distingue par une volonté de faire fusionner les genres. Si les guitares manouches sont omniprésentes, Dutronc explore également une approche plus pop, enrichissant ainsi son univers musical. Le chanteur en profite aussi pour revisiter ses précédents succès comme Comme un manouche sans guitare et On tourne en rond, tout en rendant hommage à ses illustres prédécesseurs, notamment Serge Gainsbourg et son père, Jacques Dutronc.
Entouré de musiciens talentueux comme Roky Gresset, Eric Legnini ou encore Aurore Voilqué, Thomas Dutronc se prépare à une tournée qui débutera en février 2025, avec un incontournable : l’Olympia le 15 mai 2024. Un rendez-vous à ne surtout pas louper pour les amateurs de jazz manouche et de belles émotions musicales.