Emile Londonien trace sa route
Difficile de passer à côté du phénomène Emile Londonien, un trio 100% français qui joue avec les codes du jazz traditionnel et la scène londonienne - à qui ils rendent hommage appuyé dans leur nom - tout en y insufflant des accents de house, de broken beat et même de hip-hop. Un univers singulier que le claviériste Nils Boyny, le bassiste Théo Tritsch et le batteur Matthieu Drago ont adoré explorer dans leur premier album "Legacy", unanimement par la critique.
Une popularité croissante, qui les a mené sur les plus grandes salles du monde, dans des festivals prestigieux comme Jazz à Vienne, le Montreux Jazz Festival ou encore Nancy Jazz Pulsations. Et ça tombe bien puisque cette année, Emile Londonien rejoint la programmation prestigieuse du non moins célèbre Monte Carlo Jazz, pour un concert d'exception le 27 novembre 2024 à l'Opéra Garnier de Monte-Carlo. Et les trois garçons ne seront pas seuls puisqu'ils partageront la scène avec Level 42, groupe émergent de jazz-funk.
Inwards, un deuxième album plus grave et introspectif
Régulièrement diffusés sur la BBC, les morceaux d'Emile Londonien semblent trouver grâce aux yeux du public d'Outre-Manche, où les critiques se font très élogieuses. Et l'enthousiasme ne risque pas de retomber, au vu de la maturité et du condensé de talent que le trio propose dans leur deuxième opus, "Inwards", sorti le 15 novembre dernier.
Enregistré entre Strasbourg, la maison des artistes de Chamonix et Londres, "Inwards" fait aussi la place belle à des artistes de renom comme Laurent Bardainne, Jowee Omicil et Léon Phal, sans oublier la nouvelle scène anglaise, à laquelle le trio s'identifie, à l'image d'Ashley Henry, CHERISE, ou encore Kazy Lambist.
Avec "Inwards", Emile Londonien signe un nouveau chapitre de leur carrière dans un album plus introspectif et personnel mais bien loin d'être austère. Un disque à consommer sans aucune modération.
